Tant qu’il y a de la pizza, il y a de l’espoir

5 mars, 2013 , ,

La ville de Naples n’a pas très bonne presse, en raison de la criminalité organisée. Et pourtant, il y a à Naples des initiatives innovantes qui auraient tout intérêt à être connues, et même reprises et adaptées ailleurs.

Une de ces initiatives est le projet « Finchè c’è pizza, c’è speranza » (ce qui veut dire: « Tant qu’il y a de la pizza, il y a de l’espoir »), soit une école où les aspirants « pizzaioli » sont des jeunes ‘clients’ du centre de détention juvénile « Nisida », au coeur de Naples. Le programme prévoit des cours théoriques et pratiques pour permettre à des jeunes entre 17 et 19 ans de trouver un bon emploi à leur sortie du centre.

Les ‘pizze‘ (pluriel de pizza en italien) produites par les apprentis-pizzaioli pendant leur formation sont offertes gratuitement aux sans-abri et moins nantis de la ville. Un bel exemple de chaîne de solidarité qui ne plaira sûrement pas à la Camorra, la mafia locale.

Mais ceci n’est pas le seul exemple d’une prison « verteuse » en Italie. Depuis des années, les détenus de l’île-prison de Gorgona en Toscane, produisent d’excellents vins pour la grande maison Frescobaldi. De même, à chaque Noël, plus de 65 000 ‘panettone‘ (gâteaux) sont produits dans la pâtisserie de la prison de Padoue.

Auteur

Cinzia Cuneo
Cinzia Cuneo, fondatrice de SOSCuisine.com, n'a jamais voulu négliger la qualité de son alimentation. Elle partage avec vous son expertise particulière pour faire de la bonne cuisine en un minimum de temps et sans complications!

3 commentaires à “Tant qu’il y a de la pizza, il y a de l’espoir”

7 mars, 2013 Lucy dit:

Maaaa !!! Oui ! belle initiative ! j’adore

21 avril, 2013 Dominique dit:

Que des laissée pour compte nourrissent d’autre laissés pour compte, quelle belle initiative.
Par contre, «Depuis des années, les détenus de l’île-prison de Gorgona en Toscane, produisent d’excellents vins pour la grande maison Frescobaldi. De même, à chaque Noël, plus de 65 000 ‘panettone‘ (gâteaux) sont produits dans la pâtisserie de la prison de Padoue.» fournir de la main d’œuvre bon marché captive, au détriment des demandeurs d’emploi, me parait plus que douteux et contre-productif.

Au nom d’économies budgétaires, n’est-ce pas ce que voudrait « notre cher Harper » en privatisant les prisons ?

Cinzia Cuneo
21 avril, 2013 Cinzia dit:

@Dominique, pour autant que je sache, les détenus de Gorgona et de Padoue ne sont pas payés mon cher que des travailleurs « libres ».

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